Le plan national de prévention de la radicalisation et de l’extrémisme violents a été officiellement remis lundi 23 juillet aux autorités centrafricaines à Bangui.
Elaboré par le PNUD en partenariat avec le Ministère de la Sécurité publique sur financement du Gouvernement Japonais, cette feuille de route, un document de 25 pages, repose sur neuf piliers entre autre, l’éducation, la justice et l’Etat de droit, la communication, la sécurité, la gouvernance.
La stratégie consiste à fournir des informations aux différentes communautés et institutions pour permettre d’identifier les origines des actes de violences qui peuvent compromettre les efforts de paix et de stabilisation du pays. « Quand on parle de radicalisation, de l’extrémisme violent, c’est un peuple qui est parfois lassé. Il n’a pas gain de cause en ce qui concerne ces problèmes, et est obligé d’être en l’encontre de l’Etat. C’est l’exemple de Boko Haram. Ce sont des gens qui sont sans loi, ils n’ont même pas un plan politique« , a fait savoir Jean Sosthène Déngbé, directeur de cabinet du Ministère de la Sécurité publique.
La même personnalité a annoncé par ailleurs que le phénomène est déjà en Centrafrique. « Ce plan peut être un garde-fou« , a-t-il ajouté indiquant que le terrorisme n’est pas « ailleurs, il est en République Centrafricaine« .
Au cours d’une rencontre mardi 24 juillet à Bangui, « vous allez assister à la mise en place d’un plan d’actions qui sera à court, moyen et long terme. A court terme, c’est de vulgariser ce plan afin de prévenir ce qui peut arriver« , a expliqué Jean Sosthène Déngbé.