L’ONG Plan International a remis fin août 2018 près d’une trentaine d’actes de naissance aux enfants du village Bowaye dans la sous-préfecture de Nana-Bakassa. C’était dans le cadre de la mise en œuvre du projet de réintégration et de soutien aux enfants séparés et non-accompagnés.
Le maire de la commune de Nana Bakassa, Simon Pierre Fioboye, s’est réjouit de ce geste et a exhorté l’organisation Plan International à étendre ces activités dans d’autres villages pour permettre aux enfants d’avoir leurs actes de naissance.
Selon Jade Embé, chef du sous bureau Plan International Bossangoa, il s’agit des enfants réunifiés avec leurs parents et ayant perdu leurs actes de naissance lors des derniers incendies de leurs villages en 2017. D’après le chef du sous bureau, Plan International a elle seule ne peut pas tout faire. Il a demandé aux parents de déployer des efforts pour mettre à jour l’acte de naissance des enfants, documents qui leur permet de retrouver leur identité.
Tout en louant l’initiative de l’organisation, le sous-préfet de Nana Bakassa, Martin Alangbala, a attiré l’attention des parents sur les conséquences du non établissement d’acte de naissance à temps et la longue et coûteuse procédure pour en avoir après l’expiration du délai.
En dehors de l’établissement d’acte de naissance aux enfants vulnérables, Plan International a réalisé plusieurs activités en faveur de cette couche sociale dans la préfecture de l’Ouham : les espaces amis des enfants à Mbawayé et Botomo, la formation et l’appui en kits aux membres des réseaux communautaires de protection de l’enfant.