Le Réseau des défenseurs des droits humains en Afrique centrale (REDHAC) initie un plaidoyer pour l’adoption d’un projet de loi en faveur des défenseurs des droits de l’homme.
Les responsables du REDHAC ont rencontré lundi 3 septembre à Bangui, les différentes organisations de la société civile pour échanger sur l’initiative du plaidoyer pour l’adoption dudit projet de loi en Centrafrique.
L’objectif est de recueillir leur opinion sur ce projet de loi avant de soumettre le document aux autorités. Le plaidoyer à pour but d’informer et de renforcer la protection des acteurs qui militent pour la protection des droits humains dans les 8 pays d’Afrique Centrale.
Le projet de loi facilitera leur travail sur le terrain. « Les arrestations arbitraires, les filatures, les menaces de tout genre y compris celles sur les proches, dans les contextes électoraux, conflits armés ou d’insécurité, on a pensé qu’il était bon pour que nous mettions en place une mouture qui est un draft, afin de discuter avec la société civile pour consolider ce projet puis le déposer auprès des décideurs pour qu’ils commencent à réfléchir et adopter une loi qui protège les défenseurs », a expliqué Maximilienne Ngo Mbe, directrice de la plateforme.
« Nous comptons sur le leadership du Gouvernement centrafricain, plus précisément, celui du parlement et de la commission nationale des droits de l’homme« , a-t-elle indiqué, mentionnant que « nous avons déjà mis en plus une structure qui se charge de ce plaidoyer, en plus de ladite mouture qui va être remise« , a-t-elle précisé.
« Nous pensons que tout ça peut concourir à ce que cette loi soit adoptée », a-t-Maximilienne C. Ngo Mbe.
Après les conflits armés de 2013, la protection des droits des défenseurs des doits de l’homme en Centrafrique demeure jusque-là, un problème crucial.