Inauguré en 2011, l’hôpital Elisabeth Domitien situé dans la commune de Bimbo, se trouve actuellement dans un état de délabrement avancé. La population de ses environs s’inquiètent et lancent un SOS.
A première vue de l’extérieur, ce centre hospitalier qui accueille plus de 300 malades par jour, présente une beauté attrayante. Une fois à l’intérieur, on découvre une autre réalité qui ne dit pas son nom. Les façades de certains mûrs des bâtiments prennent progressivement la couleur verdâtre des moisissures et subissent des fissures profondes. Les carreaux se sont largement détériorés.
« Vu la dégradation des bâtiments, les fissures, les carreaux au sol mal entretenus, les odeurs nauséabondes, ces difficultés sont dus certainement à un problème d’entretien. Je pense qu’il faut réhabiliter et entretenir cet hôpital pour le bien de ceux qui le fréquentent », a témoigné le parent d’un patient.
Toute fois, il y a un côté positif qu’il faut relever à savoir, un service de nettoyage qui se fait régulièrement pour assainir l’enceinte et les salles occupées par les malades ou le personnel dudit hôpital. L’environnement plus ou moins propre, « il y a un sérieux problème d’électricité au sein de l’hôpital. Nous nous demandons s’il dispose d’un groupe électrogène, ce qui est indispensable pour un hôpital normal en cas de délestage », a confié une femme qui a passé plus de quatre jours au chevet de sa mère dans ce centre hospitalier, sous le couvert de l’anonymat. Elle déplore le fait que les gens n’utilisent guère les toilettes externes mis à la disposition des visiteurs, mais qui préfèrent utiliser celles des malades : « Entre autre, j’interpelle la conscience des parents qui veille auprès des malades, que l’hôpital à mis à notre disposition une toilette aménagée à l’extérieur pour les visiteurs, mais les gens ne veulent pas l’utiliser, c’est déplorable ».
L’hôpital Mama Elisabeth Domitien, un centre hospitalier de référence national, n’a jamais été réhabilité depuis son inauguration en 2011. Les responsables dudit centre n’ont pas encore réagi à ces constats.