Le bilan des activités de l’Unité Mixte d’Intervention Rapide et de Répression des violences sexuelles faites aux femmes et aux enfants (UMIRR), est jugé positif après 14 mois. Satisfaction exprimée par la coordination des Affaires humanitaires des Nations Unies en Centrafrique (OCHA).
« Après 14 mois, nous prenons acte du bilan positif « , a reconnu Najat Rochdi, Coordonatrice des Actions Humanitaires en Centrafrique (OCHA). Elle a souligné qu’il reste un « certain nombre de gap indispensable, le premier concerne la situation administrative qu’il va falloir rendre plus effective« .
Selon Najat Rochdi, depuis son lancement, UMMIR a fait un travail remarquable dans la lutte contre les violences sexuelles liées aux conflits.
« L’UMMIR est un cas d’école par rapport à la volonté politique très forte. Il y a une équipe très engagée qui, a abattu un travail absolument formidable et qui a réussi réellement à établir la confiance de telle manière à ce que les victimes aujourd’hui viennent spontanément parler de leurs agressions« , ajoutant qu’en soi, « c’est le premier pas vers la possibilité de dépasser le traumatisme« , a conclu Najat Rochdi.