Six (6) mois après le passage de Fatou Bensouda, procureur de la Cour Pénale Internationale (CPI) en Centrafrique, c’est au tour de Peter Lewis, greffier de cette juridiction de venir à la rencontre des autorités centrafricaines. Il s’agit pour lui de consolider la coopération entre le pays et la CPI. Peter Lewis s’est entretenu ce mercredi 19 septembre avec le ministre délégué aux Affaires Etrangères, Chancel Sékodé Ndeugbayi.
En marge de cette visite, il est prévu le lancement des travaux de rénovation du bâtiment abritant le bureau de la Cour Pénale Internationale dans le pays. Quelques faits majeurs marquent cependant ce séjour dans la capitale centrafricaine. Cette visite de quatre jours s’inscrit dans le cadre de la commémoration du 20ème anniversaire de l’adoption du Statut de Rome, qui consacrera une place de choix au rôle des victimes dans ledit statut.
La priorité pour le greffier de la CPI, Peter Lewis est la collaboration. « Il s’agit de ma première visite dans un pays de situation selon le langage de la CPI. Je suis venu voir comment est-ce que la CPI peut travailler en collaboration avec ce pays. J’ai prévu une série de visite dont je commence d’abord par le ministre délégué aujourd’hui. C’est un plaisir pour moi de le rencontrer », a-t-il indiqué.
Le calendrier du greffier de la CPI prévoit aussi des rencontres avec les diplomates, les étudiants de la faculté de Droit de l’Université de Bangui, la Minusca et le Comité d’administration de la CPS. L’occasion permettra au greffier Lewis de sensibiliser les communautés affectées sur le travail de la Cour et, de mobiliser des ressources au profit des victimes.
La Cour Pénale Internationale s’intéresse au dossier de la République Centrafricaine, pays fragilisé par la crise où des crimes relevant de sa compétence ont été commis et pour lesquels elle a ouvert de l’information judiciaire.