Jeudi 27 septembre 2018 à Bangui, le Coordonnateur du Centre pour l’Information Environnementale et le Développement Durable (CIEDD), Jean Jacques Urbain Mathamalé, a relevé que la transparence dans les industries extractives n’est pas encore au top de sa forme. C’était lors d’une session sur les synergies entre l’Initiative de Transparence dans les Industries Extractives (ITIE) et l’Accord de partenariat volontaire (APV/FLEGT).
Le coordonateur du CIEDD a justifié ce faible résultat par l’insuffisance des moyens dont dispose la société civile actrice clé dans le processus. « Le niveau de la transparence reste faible en ce sens que les parties prenantes ne jouent pas encore ou n’ont pas encore les moyens nécessaires pour jouer leur rôle de société civile », a expliqué Jean Jacques Urbain Mathamalé.
Toujours selon le coordonnateur, « dans la vision appelée processus politique ou encore politiques multi-acteurs, c’est la société civile qui fait bouger les lignes », mentionnant qu’en République Centrafricaine, celle-ci « n’a pas l’expertise qu’il faut et n’a pas les moyens financiers pour sa professionnalisation. Cela pose problème ».
Il propose par ailleurs un renforcement de capacité des acteurs à tous les niveaux pour plus d’efficacité. « Il y a lieu de renforcer les capacités matérielles, financières et institutionnelles de la société civile pour pouvoir escompter à un meilleur rôle de celle-ci et augmenter le niveau de la transparence dans les industries extractives » a-t-il souligné.
La transparence dans les industries extractives constitue une priorité pour le gouvernement centrafricain depuis son adhésion à l’Initiative de Transparence dans les Industries Extractives (ITIE).