10 jours après leur manifestation devant l’Assemblée nationale, le collectif des demandeurs d’emploi et éternels stagiaires dit maintenir sa grève de faim et exige du gouvernement le reliquat des intégrables.
La réaction du collectif fait suite aux discussions houleuses avec le chef du gouvernement Simplice Mathieu Sarandji qualifié par le collectif des demandeurs d’emploi de campagne d’intimidation. « Nous ne comprenons pas pourquoi l’intégration de 2018 porte sur deux arrêtés; l’un signé par le premier ministre, l’autre par le ministre de la Fonction publique. Ce n’est pas normal et le premier ministre de dire qu’il ne respecte que son Dieu et non la loi » a lâché Zita Radegonde SELEHINA secrétaire générale du collectif.
Ce collectif accuse le gouvernement de ne pas prêter attention aux problèmes de fond posés. » Nous réclamons un reliquat de plus de 71 millions susceptible d’intégrer plus de demandeurs d’emploi au lieu d’attendre 2019. Le Premier ministre y compris le ministre des Finances ne veulent pas se prononcer sur ce reliquat. Pourquoi ils ne veulent pas se prononcer ? » Se demande la secrétaire de cette organisation.
L’échec des pourparlers entre le gouvernement renforce la position du collectif qui n’entend pas lâcher du lest.