Jeudi 11 octobre à Bangui, la journée internationale de la jeune fille a été commémorée par le Gouvernement et l’Unicef. Des stratégies en vue de prévenir et réduire les violences basées sur le genre et la promotion de l’éducation des jeunes filles ont été émises.
La cérémonie officielle a eu lieu au siège de l’Unicef en présence de Gisèle Pana, Ministre de la promotion de la Femme et de Paolo Marchi, Représentant par intérim de l’Unicef. Le thème retenu pour cette édition 2018 est : Prévenons les abus et exploitations sexuelles à l’égard des jeunes filles.
Une occasion pour les autorités et les partenaires d’attirer l’attention de l’assistance sur les questions de l’accès des jeunes filles à l’éducation, de grossesses précoces et des violences perpétrées contre elles même si le Gouvernement estime que ces violences ont connu une régression. « Avec tout ce que notre pays a connu dans les années antérieures, c’est normal que le taux des violences basées sur le genre fût élevé. Aujourd’hui, avec l’appui et les efforts des partenaires menés sur le terrain, le taux s’est régressé », a indiqué Gisèle Pana, Ministre de la Promotion de la Femme.
« Dans les zones où il y a des déplacés par exemple, nous sommes en train de mettre en place avec d’autres partenaires, des centres éducatifs temporaires. Ceci au bénéfice des enfants qui ont été déplacés pour des raisons de conflits armés et autres, de leur garantir un futur meilleur », a annoncé Paolo Marchi, Représentant par intérim de l’Unicef en Centrafrique.
Par ailleurs, l’Unicef avec d’autres partenaires, préconisent apporter une assistance de manière innovante et efficace au profit des jeunes filles et garçons en termes de scolarisation.
Le Gouvernement et l’Unicef avec d’autres partenaires ont promis de travailler main dans la main, en vu de prévenir et réduire davantage le taux des violences basées sur le genre en Centrafrique.