Jeudi 15 novembre 2018, la ville de Alindao dans la Bassae-kotto (RCA) a été le théâtre de violences dues à un affrontement entre, les éléments antibalaka et ceux de l’UPC d’Ali Darassa qui se trouvent dans la localité.
La population de Alindao suite aux crépitements d’armes a fui dans la brousse. Certains en direction de l’évêché (église catholique) de la ville et d’autres en direction de la base de la Minusca pour trouver refuge.
Selon un bilan provisoire suite de ces affrontements, « il y a eu 42 morts dont le curé de l’église catholique Sacré-Cœur, Célestin Ngoumbango et le médecin chef de l’hôpital de la ville », a indiqué Etienne Nathan Godéna-Ha, député de Alindao 1. D’autres sources font savoir que « le site des déplacés de la cathédrale Sacré –Cœur a été attaqué, pillé et saccagé par les éléments de l’UPC ».
Pour l’instant, « les réseaux de téléphonies mobiles viennent d’êtres coupés dans la ville », d’après les propos recueillis d’une autorité de la région. Ce qui fait qu’il est difficile en ce moment, de dire avec exactitude ce qui se passe dans cette localité.
Selon d’autres sources, la ville d’Alindao est complètement paralysée. La localité est sous le contrôle des éléments de l’UPC qui ont mis en débandade les Antibalakas.
D’autres informations attestent que le site de déplacé de l’église ELIM aurait été encerclé par l’UPC. Sur le plan humanitaire, les conditions de vie de la population en détresse se détériorent davantage du fait qu’elle manque de tout.
Dans un communiqué publié aujourd’hui à Bangui, la coordination des victimes et déplacées de la Basse-Kotto réclame du gouvernement le renfort des FACA pour sécuriser la localité.
Les autorités de Bangui n’ont pas encore réagi à la suite de cette information.