Situé au cœur de l’Afrique, les trois-quarts de la population particulièrement rurale et les plus pauvres sont les plus touchées par les effets du changement climatique. La température a augmenté de 1,2 degré Celsius en 40 ans. Les précipitations ont diminué de 20% en moyenne occasionnant des sècheresses dans le nord. Les scénarios prévoient une hausse de température de plus de 3 degré Celsius d’ici 2100.
La déforestation intense, la désertification, le décalage des saisons, les fortes tempêtes et les inondations fragilisent les récoltes. Ils augmentent le risque d’insécurité alimentaire pour les populations très dépendantes de l’agriculture, l’élevage, la pêche et la cueillette.
Sur la biodiversité, des écosystèmes entiers disparaissent. Certains animaux et végétaux sont en voie de disparition. La chaîne alimentaire est perturbée.
Le bassin du Congo est considéré comme poumon de la planète après l’Amazonie. Les forêts stoppent le carbone rejeté dans l’atmosphère, responsable de l’effet de sphère encore appelé puits de carbone. Deux millions et demi de ses forêts disparaissent chaque année du fait de l’exploitation forestière, l’exploitation minière, l’agriculture et le bois de chauffe pour une population en forte croissance et en précarité.
L’initiative REDD +, lancée depuis 2008, a pour objectif de les préserver. le conflit qui dure depuis 5 ans en République Centrafricaine, aggrave largement la situation. Elle empêche toute solution durable.