L’UPC de Ali Darassa a imposé une mesure fiscale pour toute la population dans les zones sous son contrôle. De l’impôt de capitation en passant par les taxes sur les biens, toute personne sans exception est appelée à supporter la charge. Une information confirmée à Radio Ndeke Luka par plusieurs sources concordantes.
Selon les nouvelles mesures fiscales imposées par Ali Darrassa, chaque citoyen à l’obligation de payer des impôts commençant par le chef de ménage aux petits enfants. Des sources locales ont rapporté à Radio Ndeke Luka qu’un homme doit verser mensuellement 3000FCFA, une femme 1000FCFA et un enfant 500FCFA. Les détenteurs des biens tels que moulins à manioc et machines à coudre sont tenus de verser une somme de 50.000Fcfa à la fin du mois. Cependant, les propriétaires des voitures doivent payer 100 mille FCFA chacun. Avoir un véhicule gros porteurs chargés est synonyme de 400.000 Fcfa, alors que non chargés revient à verser la moitié 200.000Fcfa.
Un parlementaire de Bambari joint par Radio Ndeke Luka explique davantage la souffrance de la population et dit avoir des documents attestant ces mesures prises par Ali Darassa. Toutefois, il n’ose pas se prononcer pour l’instant craignant pour sa vie qu’il estime menacée.
Selon les mêmes sources, Cette décision ne concerne pas seulement une catégorie de personnes, même les éleveurs peulhs en sont eux aussi concernés. A en croire un habitant de Pladama-Ouaka, un éleveur doit verser une somme de 3500f, représentant les frais de séjour dans leurs localités et leur pays d’origine. Il a intérêt à payer 1000Fcfa par tête de bœuf avant de les paitre.
Bangui n’a pas encore réagi à cette situation. Difficile pour l’instant d’avoir les versions de l’UPC qui est partie prenante du comité consultatif et de suivi du désarmement démobilisation, réinsertion et rapatriement (DDRR).