L’arrivée des hommes de l’UPC-FPRC le 31 décembre 2018 à Bakouma (sud-est) a contraint la population à quitter son domicile au profit des localités voisines à l’exemple de Bangassou. Difficile pour l’instant d’entrer en liaison avec Bakouma du fait du réseau téléphonique coupé depuis la prise de la ville.
La situation sécuritaire reste tendue à Bakouma où la population déplore d’ores et déjà la disparition de son sultan Hervé Mada-Mbari. Ce dernier serait touché par balle alors qu’il fuyait les hostilités pour atteindre Bangassou. Il a succombé de ses blessures un jour après.
Ces scènes de violences sont marquées par des exactions des hommes armés plongeant ainsi la population dans la terreur. L’état-major des armées et la Minusca n’ont pas encore réagi, mais des informations de sources sécuritaires indiquent que des dispositions sont prises en vue de renforcer la présence militaire à Bakouma.
La population vulnérable de Bakouma n’a pas accès à l’aide pour l’instant à cause du couloir humanitaire fermé du fait de ces hostilités.