Appelant à une grève de trois jours à partir du 3 janvier, les travailleurs membres du Groupement syndical des Travailleurs de Centrafrique (GSTC) ont été empêchés tôt ce matin par la police. Firmin Zoh-Ponguelé, leader de ce mouvement social a qualifié d’usage de la force par le gouvernement.
La police a investi la Bourse de Travail ce 3 janvier empêchant ainsi la mobilisation des partenaires sociaux qui devraient être en piquet de grève. Cependant, sur le terrain, le mot d’ordre du GSTC est partiellement observé dans certains services par contre dans d’autres non. Au niveau du GSTC, les leaders relativisent et se félicitent du succès enregistré par le mouvement. « Nos revendications sont légitimes et l’appel est suivi par les enseignants à travers la ville. Nous avons demandé aux travailleurs de porter le foulard-blanc en signe de demande de dialogue avec le gouvernement en vue de la revalorisation de salaire. Malheureusement, le gouvernement nous oppose la force. Je puis vous assurer que nous maintenons notre appel de 3 jours de grève » a insisté Firmin Zoh-Ponguélé.
Le dialogue social entre le gouvernement et ses partenaires sociaux du syndicat est bloqué autour de la revalorisation de salaire. Ces discussions risquent d’être houleuses au sein du cadre permanent de concertation et de négociations (CPCN).