La vie en Europe est-elle plus heureuse que celle de son pays d’origine ? Le rêve aujourd’hui de la majorité des jeunes africains et ceux de la RCA en particulier est celui de s’installer dans ces pays occidentaux encore considéré comme un Eldorado. Beaucoup pensent que la clé de réussite se trouve dans ces villes. Sauf que la réalité sur le terrain est tout autre. La plupart voit leur illusion se transformer en échec, tandis que quelques un d’entre eux arrivent à s’en sortir. Retour sur une vie menée par des ressortissants centrafricains à Paris.
L’exemple d’une vie à Paris tout comme dans les banlieues est un véritable parcours de combattant pour les jeunes africains qui s’y aventurent. Au quotidien, il faut se battre pour joindre les deux bouts. C’est la course contre la montre entre les trains, métro et autres moyens de déplacement.
Trouver du travail n’est pas du tout facile. Certaines personnes par manque de moyens sont devenues des clochards, appelés encore SDF c’est-à-dire, des sans domicile fixe. Africains ou Européens, certaines de ces personnes passent la nuit à ciel ouvert, sous les ponts, dans des lieux publics ou à l’aéroport. En tout cas le décor est désolant.
Alban Kombélo, est un des ressortissants Centrafricains vivant en France « Nous vivons une vie à la course, avec une vie pleinement dans le métro, le train, nous vivons dans de stresse pas possible dans des contraintes à payer des charges. Donc on est obligé de courir par ci, par là de joindre les deux bouts avec les petits boulots. il faut se battre au quotidien pour améliorer les conditions de vie » a-t-il expliqué.
Les difficultés sont certes là, mais quelques rares parviennent à les contourner en mettant en place des entreprises. Arsène Noubemona un centrafricain, de la diaspora en France dirige son entreprise après plus de vingt ans de séjour en France. « Le début est difficile, j’ai galéré comme tous les gens qui arrivent ici, sauf ceux qui sont des héritiers et qui ont des parents qui ont tout préparé pour eux. Je n’avais pas de papier pendant longtemps, Dieu merci après avoir cogné à la bonne porte nous sommes parvenus à créer de l’emploi aussi pour les autres« , a-t-il témoigné.
Cet exemple de Arsène Noubemona reste un modèle parmi tant d’autre, il faut être sur place pour connaitre les réalités. La décision de vivre hors de chez soi mérite un certain nombre de réflexion. Il s’avère très important de bien faire son choix pour ne pas regretter après.