La mission conjointe Autorités préfectorales-Minusca à Bakouma empêchées de rentrer sur Bangassou. La population mécontente était sortie pour leur barricader la route et exiger une solution. Ceci, une semaine après la prise de la ville par le FPRC.
Ce sont les femmes et les enfants près d’un millier au total qui sont sortis à 11 km de Bakouma avec pleure et lamentation pour supplier la mission de rester avec eux, sinon ils se feront massacrés par le FPRC. La population de Bakouma qui a fui les hostilités aux profits des villages environnants ne décolère pas. Elle est sortie hier dans la rue pour d’abord empêcher la mission conjointe autorités préfectorales-Minusca, ensuite dénoncer les pillages de ses biens par la coalition FPRC/UPC.
Elle a exigé du gouvernement et de la Minusca la stabilité et la libre circulation des personnes et des biens à Bakouma. Cette prise de position survient dans un contexte où les échanges entre la mission conjointe autorités préfectorales-Minusca avec le FPRC sont sans succès. La mission conjointe était restée à environ 5 km de Bakouma.
Selon des sources locales, Ces échanges n’ont pas pu se tenir. Mieux, la mission conjointe est sommée par Abdoulaye Issène de quitter la ville de Bakouma. Cette décision est aussi valable pour les autorités locales de Bakouma depuis l’arrivée de ces rebelles dans cette localité.
La Minusca présente à Bangassou dit renforcer ses dispositifs à Bakouma. Des sources locales à Bakouma indiquent que le FPRC justifie sa campagne par le non respect des accords signés avec Bangui.
Plusieurs personnes sont tuées, d’autres déplacées vivent dans des conditions difficiles sans assistance humanitaire. A Bangui l’initiative africaine dont le FPRC est partie prenante est au cœur de la rencontre du chef de l’Etat avec les forces vives de la nation.