La population de la Vakaga dans le nord-est déplore l’absence des enseignants affectés dans la région. Cette plainte est exprimée 4 mois après la rentrée scolaire sur toute l’étendue du territoire national. Cette population engage le gouvernement à sauver le reste de l’année scolaire.
Plus de 4 mois après l’ouverture des classes le 17 septembre 2018, plusieurs établissements ne sont pas encore fonctionnels dans la Vakaga. Au fondamental 1, les cours sont assurés par quelques rares maîtres parents. Au niveau du Poste de Contrôle Administratif PCA de Ouadda, rien n’a vu le jour dans le cadre de la rentrée scolaire 2018-2019.
Même situation au niveau du fondamental 2 à Birao où les cours sont assurés par les responsables de ces établissements toute série confondue. Une situation déplorée par les responsables académiques de la région qui promettent de tout mettre en oeuvre en vue de faire face à ce problème.
Plusieurs cadres de l’enseignement voire d’autres fonctionnaires de l’Etat affectés dans cette localité n’ont pas encore pris service. L’absence de l’Etat et des infrastructures ont servi la cause des avancées de la Séléka en décembre 2012. Toutes ces raisons ont été brandie comme raison pour la Séléka en décembre 2012 pour justifier sa campagne contre le pouvoir de François Bozizé.