La délégation centrafricaine est attendue à Khartoum au Soudan en vue du dialogue entre le gouvernement et les groupes armés ce 24 janvier. D’ores et déjà la société civile appelle au respect de la Constitution du 30 mars 2016.
Paul-Créscent Béninga, porte-parole du Groupe de Travail de la Société Civile (GTSC) souhaite plein succès à ce dialogue et exige le respect de l’expression du peuple centrafricain. « Toutes les guerres, qu’il y ait un vainqueur et un vaincu, à priori nous ne devons pas les rejeter. Mais nous voulons attirer l’attention des participants et de la communauté internationale au respect des textes fondateurs de la RCA et des conclusions de la consultation populaire à la base« , a-t-il lancé.
Il appelle les parties prenantes au respect des aspirations du peuple qu’est la paix. « C’est un impératif non discutable aujourd’hui de faire prévaloir les aspirations du peuple. Aujourd’hui, le peuple veut la paix, le peuple est fatigué de cette guerre » a-t-il lancé.
Dans ce même élan, la société civile maintient sa demande à l’endroit de la communauté internationale pour la levée de l’embargo. » Nous ne voyons plus l’intérêt de maintenir l’embargo dans le contexte qui est le nôtre aujourd’hui. Que nous aurons souhaité qu’au sortir de ce dialogue, l’embargo sera levé et les forces de défense et de sécurité auront les moyens pour travailler avec professionnalisme » a-t-il conclu.
L’appel à faire prévaloir la paix et à la levée de l’embargo survient à 48 des discussions de Khartoum et à quelques jours de la décision du conseil de sécurité au sujet de l’embargo sur les armes à destination de la RCA.