Le dialogue de Khartoum entre le gouvernement et les groupes armés est à son 6e jour. Les deux parties ne s’accordent pas encore autour de l’Amnistie et le partage du pouvoir avant la suspension des travaux ce 29 janvier 2019. Lesquels travaux ont repris avec la certitude du gouvernement d’obtenir des rebelles un accord.
Abakar Sabone, porte-parole du FPRC a soulevé la question de l’amnistie et du partage du pouvoir comme une solution envisagée par les groupes armés. Selon lui, ce n’est pas de l’insulte aux victimes mais que cela participe à consolider la paix et la sécurité.
Les groupes armés n’entendent pas fléchir concernant leur principales revendications. Par contre, le gouvernement reste campé sur sa position de faire respecter la constitution et bouter en touche l’amnistie.
Devant cet obstacle la délégation du gouvernement garde espoir pour un dénuement de la situation. Firmin NGrébada, chef de la délégation gouvernementale toujours confiant. » Avec l’appui de la facilitation nous avons commencé à échanger sur les questions de fond. Il faudrait que les compatriotes soient rassurés de la sérénité des débats ». Nous avons suspendu les négociations pour répondre dans les heures qui suivent » a-t-il indiqué.
Il a en outre exprimé son optimisme au sujet de la suite du dialogue. « Nous avons espoir que les discussions qui se mènent en ce moment vont déboucher sur les conclusions pouvons nous conduire à la paix » a-t-il souhaité.
Ces discussions se poursuivent toujours avec la facilitation de l’Union Africaine et de l’ONU.