Jusqu’à mercredi 30 janvier au soir, le Gouvernement et les groupes armés n’ont pas pu dégager un consensus autour de l’amnistie et le partage du pouvoir réclamés par les groupes armés. 7 points de revendications sont présentés par les chefs rebelles. Pour la première fois depuis le début des pourparlers , Nourredine Adam, chef du FPRC, a fait son apparition dans les discussions à huis clos.
En tout, 7 points de revendications alimente les échanges. En plus de l’amnistie et le partage du pouvoir, il y a aussi la question du statut des leaders des groupes armés et certains de leurs proches collaborateurs, la transformation des groupes armés en unité mixte de patrouille temporaire, ainsi que la nomination d’un chef du Gouvernement issu des groupes armés.
Igor Ludovic Lamaka, porte-parole des groupes armés, rassure que un consensus a été trouvé autour de certains points malgré les discussions houleuses.
« Sur les questions d’amnistie et de la formation d’un nouveau Gouvernement de sortie de crise avec un nouveau Premier ministre, le facilitateur Ismaël Chergui nous a dit de lui laisser le temps. Il va appeler le chef de l’Etat pour avoir ses impressions. Je crois qu’il y a déjà des avancées car ce que nous recherchons c’est la paix« .
Selon des indiscrétions, un comité aurait été mis en place pour discuter de la formule de l’amnistie réclamée par les chefs rebelles.
Les travaux ont repris ce jeudi 31 janvier toujours à huis clos entre les deux parties sous l’égide de l’Union Africaine appuyée par l’ONU. Ces négociations faut-il le rappeler, se déroulent sans la participation des Forces Vives de la Nation conviées dans la capitale soudanaise comme observateurs.