18 prisonniers de la maison carcérale de Mbaïki se sont évadés dans la nuit du 31 janvier au 1er février de leurs cellules. Les responsables de cette prison évoquent le sous-effectif des gardiens alors que le corps judiciaires de Mbaïki s’inquiète pour sa sécurité.
Ces évadés ont réussi à démonter les murs de leur cellule après avoir donné du somnifère à leurs codétenus. Lesquels se sont endormis avant qu’ils ne prennent la poutre d’escampette. Cette évasion intervient 10 mois après celle de 24 autres détenus. Les autorités judiciaires de la Lobaye se disent inquiètes de cette évasion répétée qui met en danger la sécurité des juges.
Jérémie Seresango, Caporal-chef de la garde justifie cette situation par le sous-effectif des gardiens de prison. » Les détenus se sont évadés tard la nuit. Ils sont 18 à s’être évadés. Nous regrettons cela, mais cela peut se justifier par le nombre insignifiant des éléments de sécurité » a-t-il déploré.
L’évasion à répétition ne rassure pas le corps judiciaire. « La prison est le maillon non-négligeable de la chaine pénale. Mais si à chaque fois les prisonniers s’évadent cela n’est bon pour la sécurité des magistrats qui prononcent les sentences » s’est inquiétée une source proche du palais de la justice de Mbaïki.
La plupart des maisons d’arrêt du pays sont confrontées à d’énormes difficultés de fonctionnement dues à un manque de moyens financiers.