Deux semaines après sa signature à Bangui, l’accord de paix et de réconciliation négocié à Khartoum fait son chemin et continue de rencontrer l’adhésion d’autres pays. C’est le cas de la France qui a exprimé ce 21 février son soutien à l’accord. Position exprimée par Eric Chevallier directeur du Centre de Crise et de soutien au Quay-d’Orsay après 3 jours de visite de travail dans le pays.
La France annonce l’augmentation de son enveloppe dans le cadre des projets à impacts rapide. « En 2019, la France a décidé d’augmenter sa contribution. Nous pensons qu’il y a un accord particulier dans la dynamique de l’Accord de Khartoum de renforcer nos efforts de stabilisation. Nous allons augmenter cette enveloppe, c’est ce que je suis venu dire aux autorités et aux partenaires y compris les ONG et les associations locales de solidarité » a-t-il indiqué.
« Nous pensons qu’un accord ne vit que si jamais la population voit une différence dans son quotidien. Donc il faut que rapidement les programmes soient mis en place qui montrent qu’il y a un effort de paix. Nous allons soutenir un certain nombre de programme qui sont des programmes à impact rapide qui devrait permettre que la population qui sera concerné par ce programme voit qu’il y a une dynamique positive » a-t-il ajouté.
L’Accord de paix prévoit le soutien de la Communauté internationale. Outre la vulgarisation faite déjà par les Etats membres de la CEEAC et l’annonce des Etats témoins, la France met la main à la poche.
Le représentant spécial sortant du secrétaire général de l’ONU, Parfait Onanga Anyanga présente le document ce 22 février devant le Conseil de Sécurité à New York.