L’Accord de paix en Centrafrique paraphé à Khartoum et signé ici à Bangui le 6 février entre progressivement dans sa phase exécutoire. Dans son décret du 8 février soit deux jours après la signature de l’accord met en place la commission inclusive. Laquelle commission devra examiner tous les aspects de la crise et y proposer des pistes. Outre ce point l’Unité Mixte de sécurité composée des forces de défense et de sécurité, les éléments des groupes armés pour une période d’un an. Le décor planté, Hyppolite Marboua pose des questions. Des individus sur qui pèsent des suspicions des crimes contre les civils sont ils habilités à qualifier les faits qui pourraient leur être imputables ?
Pourquoi les éléments des groupes armés doivent ils être majoritaires dans cette unité mixte ?
Pour répondre à ces questions, Hyppolite Marboua reçoit Me Nicolas Tiangaye, président de la Convention Républicaine pour le Progrès Social (CRPS) parti d’opposition, Mathurin Djimbelé Nakoé, député KNK et 2e vice-président du Bureaux exécutif de l’Assemblée nationale observateur aux pourparlers de Khartoum, Paul-Créscent Beninga, porte-parole du Groupe de Travail de la Société Civile sur la Crise en Centrafrique, M. Armel Sayo, ancien ministre et leader de Révolution Justice un groupe armé actif dans l’ouest du pays, M Gilbert Toumou Déa, Chargé de mission à la Présidence et leader de MLCJ.