La formation spécialisée constitue aujourd’hui une préoccupation majeure chez des jeunes lycéens qui désirent une option spécifique. C’est le cas de Carine Diane Ouandé passionnée du cinéma qui n’a pas une structure pour se former et réaliser son rêve. Elle a appelé ce 21 février le gouvernement à l’action allant dans ce sens.
En dehors de l’école les métiers d’art à Bangui, l’Etat n’a pas d’autres structures pouvant former des cinéastes qualifiés et orienter les collégiens qui présentent des aptitudes pour des carrières professionnelles. Diane Carine une élève en classe de 3e présente des ambitions » J’ai choisi le cinéma, c’est mon rêve, une conviction vise à présenter une autre image de mon pays. Certains sont connus comme tels de par leur exportation du café, mais pour moi, je compte valoriser mon pays par le cinéma. Le cinéma est ma passion et la personne qui m’inspire le plus est Abi-Touré. Mais ce qui me bloque aujourd’hui, c’est le problème financier » a-t-elle indiqué.
Devant ces obstacles, Carine Diane appelle les autorités à la création des structures de formation professionnelle pour permettre une meilleure orientation des jeunes. » Je ne suis pas la seule à envisager à embrasser cette carrière, j’appelle au président de la République en sa qualité d’enseignant garant de l’éducation, s’il peut nous faciliter la tâche en nous créant une école de Cinéma » a-t-elle plaidé.
En dépit de l’instruction du gouvernement visant à mettre en place cette structure, la formalisation est toujours attendue. » Pour l’instant, il n’y a pas une structure en tant que telle, nous avons reçu la lettre du gouvernement de tout faire avec les partenaires pour ouvrir un centre national cinématographique en Centrafrique » a relevé Joël Kossi directeur de la promotion de l’art et de l’industrie culturelle.
Seule l’Alliance française de Bangui forme les jeunes en cinématographie. Au moins 17 jeunes sont déjà formés et parviennent déjà à réaliser des courts métrages.