Le Bureau d’Affrètement Routier Centrafricain (BARC) s’organise pour faire face aux défis de transport. Il a inauguré ce 1er mars sa succursale à Sékia, localité située à 19 km à la sortie de Bangui.
Ce poste de contrôle est stratégique et a pour objectif de veiller sur les marchandises importées ou exportées via le port du Congo. Cette rénovation intervient 10 mois après la signature entre la République Centrafricaine et la République du Congo d’une convention de répartition de fret dans le domaine de transport de surface. C’est dans ce contexte que le BARC s’organise en modernisant ces agences et postes de contrôles dans la partie sud et ouest du pays.
Le poste revêt une importance capitale dans le contrôle des papiers transfrontaliers dont le Bureau d’Affrètement Routier Centrafricain a la charge comme l’explique Floris Endjito, son directeur général : « il est fort probable que la route de Mbaïki là où il y a le poste de Sékia soit dans le corridor qui sera défini. De ce fait, il y aura un flux de transports de marchandises des opérateurs économiques qui vont transporter, importer ou exporter via le port de Congo« .
Contrôler et délivrer les documents affairant, sont autant des missions assignées aux agents installés sur ce poste. « Au niveau des agences, on délivre les documents de facilitation et les postes de contrôle sont là pour s’assurer que les transporteurs disposent bel et bien de leurs documents » a ajouté Floris Endjito.
La succursale de Sékia est plus pour la commune de Bimbo et les notables de ladite commune appellent eux, à une gestion éthique de l’infrastructure. Le BARC projette une augmentation d’ici à 2020 du flux commercial entre la République Centrafricaine et les pays de la sous région.