Un lueur d’espoir renait peu à peu à Kabo au nord de Centrafrique, localité frontalière avec le Tchad cible de plusieurs attaques d’hommes armés assimilés aux Mbarara. Un retour progressif à la normale salué par le maire de Kabo dans une interview à Radio Ndeke Luka.
Le gros problème reste celui de la transhumance selon Abdel Atif Mahamat, maire de la ville de Kabo. » Notre gros problème aujourd’hui est l’entente entre agriculteurs et éleveurs. Nous avons mis en place un comité de suivi. Nous avons délimité la zone des agriculteurs et éleveurs et nous attendons de voir l’efficacité pendant la saison prochaine » a-t-il expliqué.
La résilience qui s’organise et qui se met progressivement au vert, les ONG y apportent leur contribution. Cependant, les autorités locales déplorent l’absence de l’autorité de l’Etat dans cette zone.
» Nous tenons à dire merci aux ONG activent dans la zone, notamment Solidarité internationale qui fournit de l’eau potable y compris MSF qui appuie la population dans le domaine sanitaire » a relevé Abdel Atif Mahamat soulignant l’insuffisance de personnel qualifié. « Malheureusement, il y a qu’un seul agent de l’Etat qui assure l’intérim du chef de centre de santé » a-t-il déploré avant d’appeler le gouvernement à l’action.
L’accord de Khartoum prévoit un mécanisme de gestion du conflit entre les éleveurs transhumants et les agriculteurs, lequel conflit est récurent à Kabo.