Les parties prenantes aux pourparlers de Khartoum sont déjà arrivées à Addis-Abeba conformément à l’article 34 dudit accord. Les représentants du gouvernement et des 14 groupes armés devront trouver un compromis à Addis-Abeba afin de relancer la machine politique qui bloque depuis un mois aujourd’hui.
les signataires de l’accord de Khartoum sont convoqués à Addis-Abeba par l’Union Africaine qui a chapeauté les discussions de Khartoum pour arracher un compromis suite aux désaccords nés de la formation du gouvernement inclusif piloté par Firmin Ngrébada.
La majorité de ces groupes armés a désapprouvé la configuration du gouvernement actuel à l’exemple du FDPC, FPRC, UPC et MPC prononçant même la caducité de l’accord.
Si le gouvernement de son côté dit que la formation du gouvernement n’est qu’un début du processus, cela n’apporte rien de nouveau pour calmer les ardeurs des contestataires.
C’est dans ce contexte que Ismaël Cherguy commissaire paix et sécurité à l’Union Africaine et négociateur de l’accord de Khartoum est appelé à trouver un terrain d’entente entre les parties signataires.
Il a cependant du pain sur la planche parce que certains partis politiques tant de l’opposition que de la majorité ont eux aussi désavoué le gouvernement et ont ainsi appelé l’Union Africaine à faire preuve de souplesse.
Le premier ministre sur sa page Facebook a indiqué qu’ils sont arrivés et sont accueillis par les responsables de l’institution et les discussions s’annoncent houleuses.