La période de soudure de cette année s’annonce déjà rude à Kabo l’une des sous-préfectures de l’Ouham dans le nord de Centrafrique. Une situation inquiétante pour le maire de Kabo qui appelle le gouvernement et la communauté internationale à l’aide.
Kabo est une ville agricole. Depuis ces dernières années, la production a considérablement chuté à cause de la persistance du conflit armé dans la région. A cela s’ajoute le conflit entre éleveurs et agriculteurs alimenté par la présence des Mbarara dans la zone. « Je veux que le gouvernement tourne un regard sur la situation de Kabo. La ville est isolée et cela nous choque. Cette année, les gens veulent cultiver, mais ils n’ont pas de semences. Ces dernières années ils n’ont pas cultivé non plus. Ce qui fait que nous n’avons rien à manger ».
Une cuvette de manioc se vent à 4000 F Cfa, vraiment il est temps pour le gouvernement et la communauté internationale d’agir » a lancé Abdel Atif Mahamat, maire de Kabo. Cette situation entraîne la hausse du coup de vie dans la zone. Avec l’accalmie retrouvée suite à l’accord de Khartoum, les cultivateurs éprouvent des difficultés à se relancer. C’est dans ce contexte que le maire demande un appui d’urgence.
Plusieurs ressortissants de Kabo ont appelé à des mesures d’accompagnement de la stabilité progressive enregistrée dans cette localité.