Deuxième jour des discussions entre le gouvernement et les groupes armés ce 19 mars à Addis-Abeba en Ethiopie. Les échanges se poursuivent et s’accentuent essentiellement sur la taille du gouvernement inclusif. Le commissaire paix et sécurité de l’Union Africaine reçoit chaque entité pour trouver la clé du problème.
Le commissaire paix et sécurité de l’Union Africaine Ismaël Cherguy poursuit les consultations au cas par cas pour prendre en compte les revendications des contestataires. Tous les leaders sont présents à ce rendez-vous à l’exception de Nouredine Adam qui n’a pas fait le déplacement d’Addis-Abeba.
« Nous sommes juste ici pour discuter la réorganisation du gouvernement » a indiqué à Radio Ndeke Luka un leader des groupes armés présent à Addis-Abeba.
L’accord de Khartoum qui prévoit un gouvernement inclusif est resté silencieux sur le nombre des portefeuilles que devra occuper les groupes armés ainsi que les partis politiques, société civile et le pouvoir.
La nature ayant horreur du vide, le gouvernement inclusif maintient en poste plus de 20 ministres du gouvernement sortant. Une situation inacceptable pour les groupes armés et partis politiques. L’heure est à la concession de chaque partie pour tenter de sauver ce qui reste pour cette paix encore fragile.
Si tous les groupes armés ont pris position au lendemain du gouvernement, Ismaël Cherguy doit cependant ramener le FDPC au bon sentiment. En attendant, le gouvernement qui jusque là silencieux doit proposer un scenario susceptible de rassurer tous les signataires y compris les abonnés absents de Addis-Abeba.