Le gouvernement Ngrébada 2 enregistre sa première défection. Celle de Martin Koumta Madji allias Abdoulaye Miskine ministre de la modernisation de l’Administration. Position exprimée dans un communiqué de presse 24h après la formation du gouvernement. Le leader du FDPC reproche au gouvernement l’absence de volonté dans le choix des personnes désignées au nom de cette entité pour faire partie de l’équipe gouvernementale.
Obstination, quoi qu’il n’ait pas signé l’entente d’Addis-Abeba, Firmin Ngrébada lui a quand même confié la responsabilité de la modernisation de l’administration et des services publics.
Une offre politique déclinée par Martin Koumta Madji. Par un communiqué de presse Abdoulaye Miskine la pratique politique du gouvernement. » Nous avons pris acte mais dénonçons l’emploie de méthodes et moyens de négociations déloyaux et rappelons aussi que à Khartoum comme à Addis-Abeba, il n’était à la recherche ni de postes, ni d’argent, mais à la recherche de la paix attendue par les centrafricains » a-t-il écrit.
Acte politique ou de probité intellectuelle ? Dans tous les cas la connotation politique est parlante, mais un reproche sévère à l’exécutif de vouloir mépriser la proposition des entités. » Le FDPC n’a jamais réclamé un poste pour son président et celui-ci n’entend pas participer au gouvernement » a précisé le communiqué.
Signalons que les partis politiques et entités qui ont contesté le gouvernement Ngrébada 1 ne sont pas reconduits. Qu’en sera-t-il pour les revendications du FDPC dont les non dits restent le choix de quelqu’un d’autre que lui ? Quelle solution pour Firmin Ngrébada en vu de résoudre l’équation à conséquence directe sur l’économie menacée par les éléments du FDPC ? Cela reste la grande question !
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