Le ministre de la Santé, Pierre Somsé, alerte la population en générale et celles des zones affectées par les épidémies suite aux multiples cas de maladies enregistrées. De 2018 à début 2019, l’hépatite E, la coqueluche, la rougeole, le monkey-pox, la fièvre jaune, l’ébola et la méningite circulent en Centrafrique et dans des pays frontaliers comme le Tchad et la RD Congo.
Ebola circule dans l’est de la RD Congo, pays frontalier de la RCA. La présence de cette épidémie à virus Ebola constitue une véritable menace pour les centrafricains riverains de l’Oubangui. « Depuis le début de l’année 2019, le Ministère de la Santé et de la Population n’a cessé d’enregistrer de nombreux cas avérés de maladies épidémiques y compris la menace de la maladie à virus Ebola à partir de la République démocratique du Congo« , a fait savoir Pierre Somsé ajoutant que « l’épidémie de l’hépatite virale E a été déclarée à Bocaranga depuis 2018« .
Sur le territoire national, de nombreux cas d’épidémies sont enregistrés et documentés depuis le début de l’année. « En janvier 2019, l’épidémie de coqueluche s’est déclarée dans la Vakaga. Au courant du même mois, le district sanitaire de la Kémo a notifié 126 cas de morsures de chiens dans la ville de Sibut. Au mois de février, un nombre croissant de cas de méningite a été observé à Batangafo. De janvier à ce jour, de nombreux cas de variole du singe ou monkey-pox ont été enregistrés« , a précisé Pierre Somsé.
Le ministre de la Santé a rassuré que des stratégies sont mises en place pour circonscrire les foyers de maladies et afin d’apporter une réponse médicale. « Une riposte ciblée est en cours assortie d’une étude épidémiologique pour cerner les circonstances de ces épidémies« , a-t-il expliqué.
Afin de minimiser la progression de ces épidémies ou de réduire son impact sur les populations, le respect des règles d’hygiène élémentaires s’avère nécessaire. « Face à ces situations, l’observation des mesures de prévention est de rigueur pour réduire la transmission« , a prévenu le ministre Somsé, appelant « la population en générale et celle vivant dans les zones affectées en particulier à plus de vigilance et au respect strict des mesures d’hygiène« .