L’Université de Bangui à travers le Projet CAF 5011, appuyé par l’Agence Internationale de l’Energie Atomique (AIEA) s’est fixé comme objectif de maximiser production du manioc, aliment de base des centrafricains. Elle renforce la capacité technique d’une vingtaine de cadres de l’Institut Centrafricain de Recherche Agronomique, ICRA, de l’Agence Centrafricaine de Développement Agricole, ACDA, et du Ministère de l’Agriculture sur cette culture.
Cette activité qui se déroule du 25 au 28 mars dans la capitale centrafricaine a pour thème « Restauration de la fertilité du sol par l’amélioration biologique et la réhabilitation des sols dégradés pour une Sécurité Alimentaire en Centrafrique ».
« L’un des aspects fondamentaux par rapport au développement de l’agriculture, c’est le sol. Nous nous sommes penchés sur ce qui pose problème en ce qui concerne le rendement agricole. Nous nous sommes penchés sur la question afin de chercher à restaurer la fertilité du sol surtout pour le manioc qui est notre aliment de base« , a indiqué Professeur Ephrem Kosh-Komba, responsable du Projet CAF 5011.
Concrètement sur le terrain « les travaux ont commencé par l’installation des parcelles d’expérimentation à l’intérieur du pays dans deux zones agro-climatiques, une en savane et une en forêt« , a précisé le Professeur expliquant que « cette formation permettra aux participants d’avoir les éléments substantiels en ce qui concerne les techniques du sol« . Professeur Ephrem Kosh-Komba se dit rassurer que les fermiers vont être « capables d’avoir un rendement agricole conséquent et efficient« .
Les scientifiques centrafricains font des recherches en vue d’améliorer la production dans le pays.