Le Premier ministre exprime son soutien à son ministre de la Jeunesse et des Sports Régis Lionel Dounda agressé ce 27 mars à son cabinet par des jeunes du Conseil National de la Jeunesse (CNJ). « Une jeunesse qui agresse un ministre est une jeunesse qui ne fait pas preuve de maturité« , a relevé Firmin Ngrébada.
« Je désapprouve et condamne avec la dernière rigueur cet acte d’agression physique et corporelle sur un membre du gouvernement » a martelé le Chef du gouvernement soulignant que « notre jeunesse ne doit pas s’installer dans la logique de la violence« . Pour le Premier ministre et face au défi sécuritaire qui se pose avec acuité « notre société doit être éprise de paix« .
Le Premier ministre Ngrébada a annoncé des séries de dispositions pour organiser les élections afin de redynamiser le Conseil National de la Jeunesse.
« En ce qui concerne les revendications formulées par le CNJ, j’ai déjà programmé une audience pour essayer d’apporter des solutions« , expliquant que » le mandat du bureau actuel du CNJ étant expiré depuis 3 mois, des dispositions seront prises rapidement pour l’organisation de nouvelles élections« , a annoncé le chef du gouvernement.
Firmin Ngrébada a souhaité que le dialogue soit la seule voie de recours quel que soient les divergences de point de vue. « Quelle que soient les revendications, ce n’est pas la bonne manière d’agir« , a-t-il martelé.
Ce 27 mars, une centaine de jeunes ont pris d’assaut le département de la Jeunesse pour exprimer leur ras-le-bol suite à la décision du Ministère d’arrêter temporairement les activités du bureau exécutif actuel du Conseil National de la Jeunesse. Vexés, ces jeunes ont cassé la porte et renversé des effets au bureau du ministre Régis Lionel Dounda ainsi que de certains cadres du département. Selon le personnel du Ministère, ils ont même séquestré le ministre et son aide de camp. Du coté des manifestants, le président du CNJ, Francis Huguet Mongombé explique que si les élections ne sont pas organisées, la faute n’incombe pas aux membres de son bureau, renvoyant ainsi la balle dans le camp du gouvernement.
Les cadres du Ministère de la Jeunesse ont justifié la décision de suspension par le manquement observé dans l’exercice des activités du bureau exécutif actuel du CNJ. Le document suspendant le bureau actuel a mentionné la mise en place d’un comité Ad-hoc pour évacuer les affaires courantes jusqu’à l’organisation des prochaines élections.