Les personnes retournées dans la sous-préfecture de Mingala sont confrontées à d’énormes difficultés liées aux multiples cas de vandalisme sur les services sociaux de base. Ces personnes lancent un SOS aux autorités centrafricaines.
C’est depuis fin 2018 que les habitants des communes de Sériba, Kotto et Siriki, 26 mille personnes, ont commencé à regagner leurs localités après le retour progressif de la paix. Ils se disent confrontés à d’énormes difficultés liées aux multiples cas de vandalisme sur les services sociaux de base. Selon le maire de Sériba, Idriss Souleymane Ambi, la situation humanitaire est frappée de plein fouet.
« Nous manquons de médicaments et plusieurs personnes meurent faute de soins. Les deux groupes armés notamment Antibalaka et Séléka ont incendié toutes les habitations. Cette situation est à l’origine de la souffrance de la population » a expliqué Idriss Souleymane Ambi, demandant au gouvernement et aux ONG de voler au secours de cette population.
Le maire a précisé que les élèves n’ont pas fréquenté à Mingala depuis deux ans à cause de l’absence d’enseignants titulaires et du manque de matériels didactiques. « Depuis deux ans, les élèves n’ont pas mis pied à l’école« , s’est indigné le maire indiquant qu’avant « les maîtres-parents prêtaient mains forte dans les trois communes. Mais après ces évènements, ils ont peur de regagner leur poste« .
Depuis la réouverture de l’axe Mingala-Alindao, les humanitaires n’ont pas encore repris leurs activités dans la localité.