La libre circulation des biens et des personnes a repris ce 9 avril sur l’axe Bouar-Garoua-Boulaï. La frontière entre les deux Etats a été rouverte par les autorités camerounaises. Le dispositif sécuritaire a été renforcé côté camerounais et que des patrouilles militaires mixtes se sont multipliées sur le sol centrafricain.
La frontière entre le Cameroun et la République Centrafricaine a été rouverte ce 9 avril à 7 heures par les autorités camerounaises après 3 jours de fermeture. Cette frontière a été fermée à cause de la situation sécuritaire à Zoukombo et Foro dans la Nana Mambéré.
Les activités qui étaient paralysées à Cantonnier et Béloko ont repris. Les véhicules, bloqués à Garoua-Boulaï, sont rentrés à Cantonnier pour se rendre à Bangui. Des deux côtés, piétons et motocyclettes traversent la frontière sans inquiétude.
Sur le territoire camerounais, le dispositif sécuritaire est renforcé. Les Forces armées centrafricaines appuyées par les soldats de la paix, multiplient des patrouilles sur le corridor Bouar-Béloko entre Cantonnier, Béloko et Zoukombo.
Cette présence militaire n’a pas empêchée les éléments armés du FDPC de commettre des exactions. A titre d’illustration, un véhicule transportant un container en provenance de Bangui a été pris à partie aux environs de 10 heures ce 9 avril par ses hommes armés sur un couloir à bétail situé entre le village Foro et le croisement Koundé. Le chauffeur de ce camion s’en est sorti grâce à sa vigilance.
Le déplacement sur ce tronçon a été interrompu samedi 6 avril au lendemain de l’attaque de la base des éléments du FDPC de Martin Koumatamadji alias Abdoulaye Miskine par les casques bleus de la Minusca.