Le groupe international de soutien à la République Centrafricaine a tenu sa deuxième réunion ce 17 avril à Bangui. Les travaux ont eu lieu en présence du Chef de l’Etat Faustin Archange Touadéra, des diplomates et des émissaires de la mission tripartite Union Africaine, Union Européenne et Nations Unies.
Les partenaires de la République Centrafricaine qui sont l’Union Africaine, les Nations Unies, la CEEAC et l’Union Européenne se sont engagés à soutenir et conserver les acquis du dialogue de paix et de réconciliation signé le 6 février entre le gouvernement et les groupes armés en RCA. Cette réunion, la toute première après la signature de l’accord, s’inscrit aussi dans le cadre de la mise en place d’un processus rigoureux de suivi des recommandations de cet accord pour le retour de la paix en RCA.
« Aujourd’hui, les choses doivent plus être traitées ni vues de la même manière que par le passé. Nous avons besoin d’actes concrets, d’avancées décisives et de respect de l’accord« , a précisé Smail Chergui, commissaire paix et sécurité de l’Union Africaine. Plusieurs angles sont pris en compte dans le respect de cet accord selon Smail Chergui s’agissant du « respect de la cessation des hostilités, la mise en place des différentes institutions et le suivi de l’accord, respect dans la concrétisation de l’espoir que nous devons donner à chaque centrafricaine et à chaque centrafricain« .
Le président Faustin Archange Touadéra s’est félicité des efforts de la communauté internationale en faveur de la République Centrafricaine pour une sortie définitive de la crise. « J’adhère totalement à la déclaration du 26 mars 2019 du Conseil de sécurité des Nations Unies qui dit qu’il faut appuyer l’accord en toute bonne foi et sans tarder, afin de répondre aux aspirations du peuple à la paix, la réconciliation à l’inclusion et au développement« , a déclaré le Chef de l’Etat. Faustin Archange Touadéra a incité la communauté internationale à veiller aux engagements des uns et des autres. « J’encourage l’ensemble de la communauté internationale à suivre cet appel pour aider les parties signataires, gouvernement et groupes armés à s’impliquer davantage dans la mise en œuvre de l’accord« , a-t-il conclu.
Les échanges de cette deuxième rencontre ont été axés sur la mise en application de l’accord de paix du 6 février à travers les principaux défis et priorités, les prochaines échéances électorales, le relèvement économique, le développement et le rôle des facilitateurs dans la mise en place des commissions mixtes de sécurité.