Une dizaine de cas de viols sur des femme et des fillettes ont été enregistrés à Berbérati depuis le mois de janvier 2019. Des statistiques publiées par une mission de l’Association des Femmes Juristes de Centrafrique (AFJC) dans cette ville. Pour lutter efficacement contre, cette pratique, une série de formation a été organisée à l’égard des éléments de force de sécurité intérieure, les leaders des organisations de jeunesse et des chefs de groupe et de quartier.
« De la période de janvier à avril 2019, plus de 10 cas de viol dont l’âge des victimes varie de 8 ans et plus sont enregistrés« , a signalé Nadia Carine Formel Poutou, présidente de l’AFJC indiquant que « c’est un fléau contre lequel nous devons lutter« .
Pour faire face à cette situation qu’elle a qualifié « d’inquiétante« , l’AFJC a organisé des formations à l’endroit des gendarmes et policiers, des leaders des groupes de jeunesse ainsi que des chefs de groupe et de quartier. « Nous voulons associer tous ces acteurs pour nous permettre de tenir un même langage afin de lutter contre ces formes de violence à l’égard des femmes et des enfants dans la ville de Berbérati« , a précisé Nadia Carine Fornel Poutou. Pour elle, « ces structures de recours [Ndlr : gendarmes, policiers, leaders de jeunesse, chefs de groupe et de quartier] sont mises en place pour réprimer ces genre de chose« .
Nicolas Mbouazama, leader des jeunes a prévenu que les acquis de cette formation vont lui permettent d’organiser des campagnes de sensibilisation sur les violences basée sur le genre.
« Avec tout ce que nous avons acquis, nous serons très opérationnels sur le terrain, dans les différentes communautés de la ville« , a-t-il annoncé promettant de traduire en justice les « récalcitrants« , un des issus de cette formation.