Lors de son 4ème congrès extraordinaire ouverte ce vendredi 26 avril 2019 à Bangui, le Parti National pour un Centrafrique Nouveau (PNCN) a relevé les maux qui minent la République Centrafricaine, notamment la mauvaise gestion du pouvoir actuel présidé par Faustin Archange Touadéra.
Au cours de ces travaux qui vont durer deux jours, le Président Fondateur du PNCN, Cyriaque Gonda, a utilisé des mots durs pour qualifier le gestion de l’exécutif. Pour lui, tout n’est que « bruit » s’agissant de l’Accord de Khartoum ou encore des avancées significatives relevées dans la croissance économique.
« Oui, il y a du bruit qui se fait à l’instar de ce que nous voyons sortir de la communauté internationale qui dit que tout va bien depuis Khartoum. Oui, il y a du bruit qui vient du côté de l’exécutif criant à cor et cri chaque matin que nous avons une croissance positive, alors que nous savons que cette croissance n’est pas le fait d’un calcul mathématicien normal« .
Cyriaque Gonda a mentionné à l’ouverture des travaux de ce congrès extraordinaire que « la réconciliation dont nous parlons est au bout des lèvres« . Car selon l’homme politique, « on ne réconcilie son peuple en le frustrant tout le temps, en démontrant qu’une partie seulement du plateau lui appartient, en faisant du tribalisme, de l’inclusion« .
En choisissant comme thème de ce congrès extraordinaire « le principe de la refondation », Cyriaque Gonda a estimé avoir fait le constat que la « démocratie en Centrafrique est malade« . Le Président du PNCN au travers de ce congrès se positionne déjà pour les futures échéances électorales de 2021.