Le Ministère de la justice et des Droits de l’Homme en partenariat avec la Minusca entend vulgariser la politique nationale de santé dans les établissements pénitentiaires en Centrafrique. Les acteurs de droit et de santé se sont réunis les 7 et 8 mai pour en savoir davantage sur les grandes lignes de ce document.
Cette politique nationale de santé des personnes détenues avait été validée en février 2018 suite à un constat alarmant de la situation sanitaire des prisonniers qui ne répondait pas aux standards internationaux de conditions de vie des détenus. C’est une avancée dans les efforts pour le respect des droits humains des prisonniers centrafricains, selon les autorités gouvernementales.
« Chaque centrafricain a droit à la santé et mon département s’occupe des droits de l’homme et de la justice. Dans les droits de l’homme, il y a le droit à la santé. Ceux qui sont dans les prisons ont droit à la santé », a expliqué Flavien Mbata, ministre de la Justice garde des sceaux. Selon le membre du Gouvernement, l’élaboration de ce document de politique nationale de santé vise à « pourvoir aux différentes carences au niveau de nos administrations pénitentiaires à savoir l’absence d’infirmeries, de médecins, de médicaments ».
Au sortir de cet atelier de vulgarisation, tous les professionnels de l’administration pénitentiaire doivent entre autres fournir des informations sur les systèmes pénitentiaire et sanitaires centrafricains. Il est également question de connaitre l’état des lieux de la santé en milieu carcéral et appréhender les rôles et responsabilités du Ministère en charge de l’administration pénitentiaire et celui en charge de la santé dans la mise en œuvre de cette politique nationale de santé des personnes détenues.