Le personnel de l’Agence de stabilisation et de Régulation des Prix de Produits Pétroliers (ASRP) ne décolère pas. Il dénonce le refus de leur direction générale d’ouvrir les négociations avec les employés. Ils ont amorcé ce 22 mai une grève pour protester contre la banalisation de leurs points de revendication.
Le bras de fer social à l’Agence de Stabilisation et de Régulation des Prix de Produits Pétroliers (ASRP) a repris après l’échec des discussions entre le staff managérial et les délégués sous la houlette des inspecteurs de travail qui ont tenté en vain de concilier les parties.
Tout est partie de la mort d’un agent de l’ASRP qui n’arrive pas à joindre les deux bouts. Décédé à Batangafo l’administration n’a pas fait mieux pour ramener le corps à Bangui. C’est dans ce contexte que la délégation a soulevé les revendications dans un préavis de grève sociale axées autour de 15 points. Le personnel accuse le directeur général de refus de dialogue.
» Nous avons envoyé les préavis de grève à la direction générale, mais depuis lors la direction refuse d’ouvrir les discussions malgré notre bonne volonté de négocier. Le directeur persiste et signe qu’il ne peut pas discuter avec nous. De notre côté, on maintien le piquet de grève jusqu’à ce qu’il y ait une réponse à nos revendications » a indiqué Philipe Patrick Lemdemona un des délégués du personnel.
« Etre proche du chef de l’Etat n’est pas un privilège mais un moyen de servir l’Etat. Or quand on pose sur la table de discussions nos revendications légitimes tels que le reclassement, les arriérés ainsi que les 13e mois, nous avons le regret qu’on fait de chantage comme quoi » je suis proche du chef de l’Etat » c’est inadmissible » a indiqué un autre personnel sous couvert de l’anonymat.
Dans ces accusations qui fusent contre la direction générale de l’ASRP, plusieurs tentatives de Radio Ndeke Luka sont restées vaines pour comprendre les motivations et les causes réelles de la grogne sociale.