Difficile aujourd’hui en Centrafrique de comprendre le retard dans le rendez vous du développement et de la modernisation des villes tant dans les grandes agglomérations qu’à l’intérieur du pays. Plusieurs entreprises publiques ou privées ayant acquis des marchés de construction des infrastructures sociales de base ne parviennent pas à finaliser les chantiers.
Cette situation à la limite paradoxale interpelle plus d’un mais qui malheureusement, le centrafricain est abasourdi devant l’incapacité des responsables à demander des comptes aux entrepreneurs. Si la situation à Bangui fait de la capitale la risée du monde, à l’intérieur et surtout dans le cadre du relèvement le constat est insolant et désolant. Le ministre du Plan Félix Moloua a élevé la protestation contre le phénomène.
Les entrepreneurs eux, évoquent des raisons contraignantes pour eux à ne pas finanliser ce qu’ils ont amorcé. Les élus sont sur les pieds de guerre contre le phénomène. Mais une guerre qui vraisemblablement s’annonce difficile tant est si vrai que les marchés continuent d’être octroyés de gré à gré.