Plus de 200 ex-combattants fidèles à Patrice Edouard Ngaïssona ont échangé lundi 27 mai sur le respect de l’Accord de Khartoum particulièrement sur leurs engagements à cesser immédiatement les violences et à démanteler les barrières érigées à l’intérieur du pays.
L’ambassadeur Adolphe Nahaho, Représentant le secrétaire général de la CEEAC, a voulu ainsi vulgariser le document signé le 6 février à Bangui entre le gouvernement et les 14 groupes armés. « Que le peuple centrafricain comprenne que nous sommes en train de vulgariser l’Accord politique pour la paix et la réconciliation en RCA auprès des groupes armés afin que ces derniers ne disent plus qu’ils ne connaissent pas son contenu, et qu’ils respectent désormais leurs engagements à commencer par la cessation des violences et le démantèlement des barrières illégales« , a indiqué Adolphe Nahaho.
Le Représentant le secrétaire général de la CEEAC a ajouté que « la particularité est que cet Accord est voulu par les Centrafricains » insistant sur le fait que « les deux parties en conflit, le gouvernement et les groupes armés » ont unanimement préparé le document. Selon lui « c’est un accord qui a été négocié et obtenu sans manipulation et qui prévoit des mécanismes » mettant en exergue la mise en œuvre d’une « force de dissuasion et de contrainte si c’est nécessaire« .
Force est de constater que depuis la signature de l’Accord de paix et de réconciliation en RCA, certains groupes armés persistent dans les violences et violations des droits humains. Et pour le porte-parole des ex-Antibalaka, Igor Lamaka, « les groupes armés doivent être dissouts par respect de l’Accord de Khartoum« .
Cette campagne de sensibilisation, sur l’Accord politique de paix et de réconciliation du 6 février 2019, concerne les groupes armés de Bangui, en particulier les Antibalaka aile Ngaïssona, aile Mokom et la Séléka Rénovée.