La Ligue Centrafricaine des Droits de l’Homme (LCDH) exige du pouvoir de Bangui et de la Minusca l’arrestation sans condition de Abass Sidiki, chef de 3R et tous ces complices. Position prise après le massacre en mai dernier de plus de 50 personnes dans les villages Koundjili et Lémouna dans la Sous-préfecture de Paoua.
Pour Joseph Bindoumi, président de cette organisation, ce drame bien coordonné sur les plans logistique, financier et structurel, ne peut venir que du responsable du groupe qui ne doit échapper à la justice.
« Les crimes de masse qui relève de la compétente de la Cour pénale spéciale engage la responsabilité des chefs. Les actes planifiés engagent la responsabilité du chef et non ses éléments« , a précisé Joseph Bindoumi ajoutant que « les forces internationales et le gouvernement » doivent tout faire pour inviter Sidiki à Bangui afin de l’arrêter et le remettre à la « justice pour les crimes commis« .
le président de la LCDH a exigé du « Procureur de la République » et des « magistrats« , l’usage de la force. « Vous cherchez les gens par la procédure de filet, vous les attrapez et vous les jugez« , a-t-il réclamé.
Le 21 mai 2019, des personnes ont été massacrées dans plusieurs localités proche de Paoua. Contraint par les autorités de Bangui, Sidiki a arrêté et remis neuf présumés auteurs, détenus actuellement à Bangui.