Le ministre de la Sécurité publique Henri Wanzé Linguissara a annoncé le 22 juin 2019 le renforcement de la chaine pénale dans la localité de Obo au sud est du pays. Annonce faite 22 juin dans un contexte où la localité est en proie à l’insécurité et fait face au manque de force de sécurité.
Les policiers et gendarmes affectés dans cette localité hésitent à prendre service. Une situation décriée par le Préfet de la localité qui engage les autorités compétentes à prendre des sanctions disciplinaires.
« Des gendarmes et policiers seront enfin déployés d’ici jeudi 27 juin à la brigade de gendarmerie et au commissariat de la ville pour favoriser la restauration de l’autorité de l’Etat » a indiqué le membre du gouvernement.
« Ce pays sort d’une longue crise et aspire au retour à la paix. Nous avons dans la ville de Obo, la présence des forces armées centrafricaines (FACA), la présence de la Minusca et la police commence à s’installer. Quant à ce qui concerne la gendarmerie, le commandant de brigade est arrivé et concernant l’effectif il va avoir quelques gendarmes qui vont arriver et le nombre va monter en puissance » a-t-il fait savoir.
Si la région est en proie à l’insécurité avec le point culminant l’assassinat du chef de brigade de la gendarmerie en mars 2019, le ministre de la sécurité publique s’est contenté d’annoncer le renforcement du dispositif militaire dans la région par la présence prochaine des gendarmes prévôtaux.
La localité de Obo est frontalière avec le sud soudan et accueille plusieurs réfugiés congolais, sud soudanais. Elle fait face aussi à plusieurs cas d’enlèvement attribués aux hommes de la LRA de Joseph Kony.