Les élus de la 6e législature sont convoqués en session extraordinaire ce 26 juin à Bangui. A l’ordre du jour, le collectif budgétaire et la relecture du code électoral adopté lors de la dernière session ordinaire de l’Assemblée nationale.
La nomination des membres du gouvernement et l’accroissement des dépenses supplémentaires ont eu raison de la loi de finance de 2018 adopté par le parlement centrafricain. C’est dans ce contexte que les élus sont convoqués pour adopter le collectif budgétaire (la loi de finance rectificative), mais aussi se pencher sur le code électoral dont un article a été réécrit par la Cour Constitutionnelle.
Selon le président de l’Assemblée nationale, Moussa Laurent Ngon Baba, cinq projets de loi sont soumis à l’approbation des élus de la nation. « Cinq projets de loi sont transmis à l’Assemblée nationale. Il s’agit du projet de loi de finance rectificative 2019, du projet portant code électorale de la République Centrafricaine, du projet de loi organique portant composition et organisation de l’Autorité Nationale des Elections (ANE), du projet de loi portant office de coton et du projet portant sur les établissements entreprises publiques » a énuméré le président de l’Assemblée nationale.
Pendant deux semaines, les élus de la nation sont appelés à travailler d’arache pied pour doter la République de ces lois. Dans les couloirs, le choc politique refait surface, le code électoral avec les amendements qui risquent de faire buzz.
Sur la droite ligne des élections de 2020-2021, les lois touchants ces consultations figurent en bonne place dans l’arbitrage des élus.