Plusieurs pays africains se sont accordés ce dimanche à Niamey au Niger pour une zone de libre échange sur le continent. C’est à l’occasion du sommet extraordinaire de l’Union Africaine sous haute sécurité ce 7 juillet dans la capitale nigérienne.
En s’engageant dans le libre échange, les pays africains mènent une offensive concertée dans la promotion du secteur privé. L’enjeu de la zone de libre échange sur le continent africain est de taille pour les pays membres de l’Union Africaine qui comptent sur le secteur privé pour relancer leur économie comme d’autres continents à l’exemple de l’Union Européenne et de l’ALENA.
Sur son compte tweeter, le président Issoufou Mahamadou du Niger se félicite de l’engagement des présidents africains. « En tant que champion, j’ai beaucoup échangé avec les dirigeants africains, et je puis vous assurer qu’ils sont tous disposés à travailler étroitement avec le Secteur privé, dans l’esprit de cette grande initiative continentale » a-t-il écrit.
L’économie sur le continent a été bousculée par la chute du prix du pétrole sur le marché mondiale. L’Afrique doit changer de paradigme pour consolider les acquis de la croissance qui reprend de plus belle.
« Nous sommes en train de mettre en place une des plus grandes zones de libre échange dans le monde » a estimé Mohamed Fatah Al Sissi, président Egyptien.
« Au regard des responsabilités qui sont les leurs, les gouvernements africains se doivent de consentir toutes les réformes et prévoir les institutions nécessaires au déploiement optimal du secteur privé dans le contexte de la ZLEC » a appelé le président du pays haute Issoufou Mahamadou.
L’accord de libre échange qui est acté aujourd’hui aura le mérite de s’imposer comme un instrument à l’exemple de l’Ohada, le NEPPAD qui ont encadré le droit des affaires en Afrique