La ville de Nola connaît depuis plus d’une semaine une rupture sans précédent de préservatifs. Cette information est rendue publique ce 4 mars 2011 par le correspondant de Radio Ndeke Luka à Nola. Selon les responsables de l’Association centrafricaine pour le marketing social (ACAMS) de la ville, cette rupture peut être constatée sur l’ensemble du territoire centrafricain, car la consommation de préservatifs a doublé au cours des 10 derniers mois dans le pays.
« De 4.500.000 unités au début de l’année 2010, la consommation de préservatifs (masculin et féminin) est passée à 8.500.000 en début 2011 en Centrafrique », ont affirmé des responsables de l’Association pour le marketing social de Nola au correspondant de la Radio.
Quoiqu’il en soit, la population de la ville minière de Nola se dit inquiète de cette rupture. Elle est très dangereuse pour la population de cette ville centrafricaine frontalière avec le Cameroun et le Congo. A cela s’ajoute les chantiers diamantifères qui attirent de milliers de personnes chaque année.
Dans le bilan 2010 publié par le centre de dépistage volontaire de la ville de Nola en début 2011, le taux de prévalence du VIH/sida est de 18%.