Les conditions de vie des fonctionnaires et agents de l’Etat affectés à Nyanty dans la Sangha-Mbaéré sont difficiles. Pas de voie de communication encore moins de couverture téléphonique. Une situation qui constitue un frein inquiétant pour les autochtones et allochtones qui appellent les décideurs à une solution d’urgence.
Le coût de transport Nyanti-Nola est cher. Les usagers de ce tronçon sont obligés de braver le risque de la dégradation des routes à moto. Les véhicules n’empruntent plus cette voie. Beaucoup de fonctionnaires et agents de l’Etat affectés dans cette zone peinent à accéder à leur salaire.
L’accès à Nyanty-Nola ne constitue pas le seul problème. Les responsables et agents de services déconcentrés de l’Etat effectuent des appels téléphoniques à leur hiérarchie et à leur famille à partir de la localité de Mboy au Cameroun.
Interrogés, ces centrafricains expliquent que les autorités camerounaises ne voient d’un bon œil ce va-et-vient. Ils appellent les autorités de Bangui à des mesures palliatives.
L’absence de voie de communication et de couverture de réseau téléphonique reste un obstacle majeur pour l’économie de la localité Nyanty-Nola. Même constat à Obo et Bambouti dans le Haut Mbomou à l’est du pays, où la voie routière est impraticable. Conséquence, les fonctionnaires et agents de l’Etat affectés dans cette zone hésitent à regagner leurs postes.