Il est difficile de circuler librement à pied ou à l’aide d’un moyen roulant au niveau de PK 12 à la sortie nord de Bangui. L’obstruction et les embouteillages sont à l’origine de plusieurs accidents enregistrés. Le maire de la commune de Bégoua dépassé appelle à l’aide.
De la barrière de Pk 12 jusqu’à l’école Bégoua, axe Boali et au niveau de l’hôpital axe Damara, la circulation à pied, à moto voire en voiture n’est pas du tout facile. Commerçants et vendeurs à la sauvette exposent leurs marchandises, la majorité, sur la grand route comme bon leur semble.
« Nous sommes obligés de vendre à même le sol et sur la grande route, simplement parce que le marché Pk 12 n’est pas propre. Le nouveau marché de Nzako est tellement éloigné que cela n’attire plus« , a indiqué Roseline, une vendeuse de l’huile de palme au bord de la route.
Embouteillage ou obstruction de la voie routière, certains habitants du secteur n’apprécient pas cette situation.
« Ici, la circulation n’est pas réglementée et cela cause des accidents. iI est temps que les commerçants libèrent la voie et c’est dans leur intérêt mais aussi de celle de la population« , a estimé Ghislain Siada, un habitant du secteur.
Devant les multiples mise en garde, la commune de Bégoua n’écarte pas la coercition. « Tous les commerçantes et commerçants doivent libérer la voie et regagner le marché Nzacko qui leur est indiqué. Aux récidivistes, nous leur disons que force reste toujours à la loi. Nous appelons les forces de la police et de la gendarmerie mobile à nous aider dans la répression des récalcitrants« , a lancé Emmanuel Gazanguinza, maire de Bégoua.
Depuis plus de 3 ans, les habitants de Bégoua ne disposent pas d’un lieu de vente digne de ce nom. L’ancien centre implanté au Pk 12, fermé et transféré au Pk 13 baptisé Marché de Nzako, n’attire toujours pas assez de personnes. De nombreux commerçants continuent malgré tout de vendre leurs produits sur l’ancien site interdit.