Un fait inédit a atteint le pic dans plusieurs zones du pays. La République Centrafricaine fait face au premier semestre 2019 à plusieurs épidémies. Le gouvernement justifie cette situation par la vulnérabilité du pays et organise un plan de riposte et de prévention de concert avec les partenaires.
La variole de singe ou monkey pox a été déclarée en septembre 2018 dans sud du pays principalement dans la Lobaye. Ensuite, l’hépatite E et la fièvre jaune déclarés à Bocaranga au nord ouest du pays. Si le gouvernement s’organisent dans la réponse aux urgences, la souche au virus de la poliomyélite a été découverte à Bimbo et dans Bambari dans la Ouaka.
Devant cette situation, le gouvernement a lancé en juin dernier une vaste campagne de vaccination dans les zones touchées. C’est dans ce contexte qu’il ouvre un front de guerre contre l’Ebola déclaré par l’OMS un problème de santé mondial.
Comment expliquer cette montée en puissance des épidémies dans le pays ? La réponse selon le gouvernement réside dans la vulnérabilité du pays selon le Dr Pierre Somsé. » Ce qui justifie les épidémies c’est la vulnérabilité du pays. Les populations sont confinées et n’ont pas accès au soin de santé y compris les enfants et dans ces conditions l’immunité collective de la population s’est effondrée laissant ainsi la porte ouverte aux épidémies » a-t-il justifié.
Dans ces conditions, il ne faut pas céder à la panique et le ministre Pierre Somsé rassure l’opinion des dispositifs de prévention. » Toutes ces épidémies font l’objet de riposte, ce sont des épidémies dont certaines sont classiques et nous sommes équipés pour y faire face » a rassuré le n°1 de la santé en Centrafrique.
La République Centrafricaine intensifie la campagne dans les zones frontalières avec le Congo et l’Ouganda